1950: Premier vol AF direct Paris-Saigon en  Lockheed-Constellation 

MES VOYAGES

LA THAILANDE

 ราชอาณาจักรไทย

 

Thaïlande, en thaï Prathet Thai, pays d’Asie du Sud-Est. Sa capitale est Bangkok. Aéroprot International de Suvarnabhumi.

 

La Thaïlande est limitée au nord et à l’ouest par la Birmanie (Myanmar), au nord-est par le Laos, au sud-est par le Cambodge et le golfe de Thaïlande, au sud par la Malaisie et au sud-ouest par la mer des Andaman et la Birmanie.

 

La Thaïlande s'appelait Siam jusqu’en 1938.

 

La Thaïlande couvre une superficie de 514.000 km². Le pays appartient à la péninsule indochinoise, à l’exception de la pointe sud qui occupe une partie de la péninsule malaise. Le pays s’étend sur 1 770 km du nord au sud et sur 805 km d’est en ouest. Une vaste plaine centrale, la plaine alluviale du Chao Phraya, le plus grand fleuve thaïlandais, occupe le centre du pays. Cette plaine centrale est la région la plus densément peuplée et la plus riche du point de vue agricole. Bangkok est située à proximité du fertile delta du Chao Phraya. Sur le pourtour de ce bassin s’élèvent des massifs montagneux. Les sommets les plus élevés se trouvent dans les massifs qui longent la frontière birmane et culminent à 2 595 m au Doi Inthanon. La région péninsulaire, bordée d’étroites plaines côtières, atteint son point culminant au Khao Luang à 1 790 m. À l’est du bassin du Menam se déploie une autre chaîne montagneuse, d’axe nord-sud. Ce relief culmine au Doi Pia Fai (1 270 m). Au nord et à l’est de cette chaîne s’étend un plateau bas et aride, le plateau de Korat, qui occupe le tiers oriental du pays et borde la vallée du Mékong, à la frontière du Laos.

 

Taux de croissance: 4,8% du PIB (2007). Inflation: 2,3% (2007)

 

Démographie

 

80 p. 100 des Thaïlandais sont des Thaïs, un ensemble de peuples originaires du sud-ouest de la Chine et qui se seraient déplacés vers l’Asie du Sud-Est au début du Ier millénaire apr. J.-C. On distingue généralement les Thaïs vrais, qui habitent dans le centre du pays, des Laos qui vivent dans le Nord et l’Est. Les Thaïs représentent environ 53 p. 100 de la population et les Laos 27 p. 100. Les Chinois constituent la minorité la plus importante de la Thaïlande. Ils représentent environ 12 p. 100 de la population totale. Parmi les autres minorités figurent les musulmans malais qui vivent dans le Sud, les « tribus » montagnardes du Nord et les réfugiés vietnamiens et cambodgiens (Khmers). 68 p. 100 de la population thaïlandaise vit dans les campagnes.

 

En 2011, la Thaïlande comptait environ 67 millions d'habitants, soit une densité de population d’environ 122 habitants au km². La population n’est pas uniformément répartie et se concentre principalement dans le centre du pays.

 

Villes principales

 

Bangkok est la capitale, le premier port et la plus grande ville du pays avec une population (banlieue comprise) estimée à 6 320 174 habitants en 2000. Parmi les autres villes importantes figurent Chiang Mai (167 776 habitants), la plus grande ville du nord de la Thaïlande ; Songkhla (288 000 habitants) située dans la péninsule malaise ; et Nakhon Si Thammarat (118 000 habitants) qui se trouve également dans la péninsule malaise.

 

Langue et religion

 

Le thaï, qui appartient à la famille des langues sino-tibétaines, est la première langue du pays (voir Langues sino-tibétaines). Il existe quatre dialectes régionaux. Le laotien, le chinois, le môn-khmer et le malais sont également parlés en Thaïlande. L’anglais est enseigné dans certaines écoles et dans les collèges d’enseignement secondaire ; il est également utilisé pour le commerce et la diplomatie.

 

Le bouddhisme est la première religion de la Thaïlande. Au sommet de la hiérarchie bouddhiste se trouve le patriarche suprême qui fait généralement partie de la famille royale. Environ 95 p. 100 des Thaïlandais sont bouddhistes et le pays compte quelque 18 000 temples bouddhiques et 140 000 prêtres bouddhistes. Les musulmans, qui vivent pour la plupart dans la région située au nord de la Malaisie, représentent 4 p. 100 de la population. Le pays compte également de petites communautés chrétiennes et hindouistes.

 

 

 

 

 

 

 

SINGAPORE

 

Singapour, en chinois Xinjiapo, en malais Singapura, en tamoul Singapur et en anglais Singapore, pays d’Asie du Sud-Est. Singapour est membre du Commonwealth.

Cette Cité-Etat est indépendante depuis le 9 Août 1965. Aéroport International de Changi

 

Singapour est formée d’une île principale et de 59 petites îles adjacentes et situé à l’extrémité sud-est de la péninsule de Malacca. L’île de Singapour, l’île principale, est séparée de la Malaisie, au nord, par le détroit de Johor. Au sud, elle est séparée de l’archipel de Riau (Indonésie) par le détroit de Singapour, une importante voie navigable qui relie l’océan Indien, à l’ouest, à la mer de Chine méridionale, à l’est. La ville de Singapour se trouve à l’extrémité sud-est de l’île ; c’est l’une des villes portuaires et l’un des centres commerciaux les plus importants d’Asie du Sud-Est.

 

Le pays et ses ressources

 

La superficie totale de la république de Singapour est de 699 km². L’île de Singapour est basse, seul le centre de l’île est occupé par des collines. Le Bukit Timah (la colline d’étain) est le point culminant de Singapour (176 m). Six petites rivières arrosent l’île, la Seletar fait moins de 16 km de long ; les autres rivières sont soumises à l’influence des marées. Le Singapour et le Rochor, qui traversent le centre de la ville, supportent un trafic flottant considérable.

Economie: en 2011: Taux de croissance:4,9% . Inflation:5,2% . Chômage 2%

PIB: 34.000 $US/habitant en 2012

 

1.   Flore et faune

 

À l’origine, Singapour était recouverte par une forêt équatoriale dense et des mangroves littorales. Il ne reste de ces formations naturelles que des vestiges (réserves naturelles de Bukit Timah et Nee Soon). De même, la faune originelle, qui était celle de l’archipel malais, a-t-elle disparu, en raison de l’urbanisation.

 

2.   Climat

 

Situé à 120 km de l’équateur, Singapour a un climat équatorial humide et chaud ; la température moyenne annuelle est de 27,2 °C et présente peu de variations. Les précipitations moyennes annuelles sont de 2 431 mm. Les mois les plus humides vont de novembre à janvier.

 

Population et société

 

En 1819, Singapour ne comptait que 150 habitants. Le peuplement de l’île est entièrement dû à l’immigration : les Chinois (environ 78 p. 100), les Malais (14 p. 100) et les Indiens (6 p. 100) sont les trois communautés les plus importantes. La composition ethnique reflète la géographie des échanges commerciaux de l’Empire britannique.

 

1.   Démographie

 

Singapour a une population de 5 312 400 millions d'habitants (2012), la densité est de 7.126 habitants au km². La majorité de la population est concentrée dans le sud de l’île. L’espérance de vie de 79 ans pour les hommes et de 85 ans pour les femmes en 2007, était l’une des plus élevées d’Asie. Le faible taux d’accroissement de la population, égal à 2,8 p. 100 par an (chiffres de 2000), est le résultat d’une politique globale de contrôle des naissances (2 enfants/couple)

 

2.   Religions et langues

 

Les religions de Singapour reflètent les différences de peuplement. La population chinoise compte 68 p. 100 de bouddhistes et de taoïstes, et 14 p. 100 de chrétiens, essentiellement des catholiques romains. La population malaise est musulmane à 98 p. 100. Parmi la population indienne, 53 p. 100 pratiquent l’hindouisme, 26 p. 100 l’islam, 13 p. 100 le christianisme et 7 p. 100 le sikhisme.

 

La république de Singapour a quatre langues officielles : l’anglais, le chinois mandarin, le malais et le tamoul. Au moins huit autres dialectes chinois sont en usage. L’anglais est la langue de l’administration et de l’enseignement.

 

 

 

LE CAMBODGE

 Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea

 

Nom officiel : Royaume du Cambodge

 

régime communiste

 Roi: NORODOM Sihamoni  depuis 2005 ( Fils de Sihanouk )

Premier ministre: Hun Sen (ex Khmer Rouge à ses débuts)

 

Données géographiques et démographiques

 

Superficie : 181 035 km²
Population : environ 15 millions (2010)
Capitale : Phnom Penh - Aéroport International de Pochentong
Villes principales : Sihanouk Ville, Battambang, Siem Reap
Langue officielle : khmer
Monnaie : Riel (KHR) et US $ (économie fortement dollarisée)
Fête nationale : 9 novembre
Croissance démographique : 1,8 % (2006)
Espérance de vie : 56,5 ans
Taux d’alphabétisation : 73,6%
Religion (s) : Bouddhisme, Islam (moins de 5%)

Données économiques

 

Indice de développement humain(2006) : 0,583 (129ème)
PIB : 7,3 Md$
PIB par habitant : 514 $
Taux de croissance(2010) : 6,7% (9,5% de moyenne depuis 1997)
Taux de chômage (2006) : 2,5 %
Taux d’inflation (2010) : 4,10 %
Solde budgétaire(2006) : -2% PIB
Balance commerciale(2006) : -1 Md$ (- 14,6% PIB)
Principaux clients : Etats-Unis, Chine, Union européenne, Canada, Singapour, Japon
Principaux fournisseurs : Chine, Taiwan, Thaïlande, Vietnam, Corée
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
 agriculture :34,5%
 industrie:29,6%
 services:35,9%

Décalage horaire (par rapport à Paris)

 en été : 5 heures de plus.

 en hiver : 6 heures de plus.

1- Situation

 

Présentation général

 

Pays de plus de 180 000 km², le Cambodge s’étire sur 580 km dans le sens est-ouest et sur 450 km du nord au sud et bénéficie, au sud-ouest, d’une ouverture côtière de 443 km sur le golfe de Thaïlande. Bordé au nord par le Laos, à l’ouest par la Thaïlande, il partage sa frontière la plus longue (1 228 km) avec le Vietnam, à l’est. Sa topographie s’ordonne autour du Mékong et du Tonlé-Sap (le plus grand lac d’Asie du sud-est). Ce dernier s’écoule vers le sud et traverse le Vietnam pour rejoindre la mer de Chine. Le Mékong traverse le pays en venant du Laos et gagne le Vietnam pour se jeter dans la mer de Chine méridionale. Pendant la saison des pluies, le Mékong déverse son trop-plein dans le lac (dont la superficie passe de 3 000 à 7 500 km²). Pendant la saison sèche, c’est le lac qui alimente le fleuve. Ce processus de régulation du lac en fait l’une des plus importantes réserves mondiales de poissons d’eau douce.

La majorité de la population se concentre sur les rives de ce lac et des deux grands fleuves. Les régions frontalières sont bordées de plateaux boisés. Au sud-est, le massif du Phnom Aural culmine à 1 813 mètres. Au sud-ouest, la chaîne des Cardamomes borde le golfe de Thaïlande.

2- Population

 

La population du Cambodge est composée de Khmers (90 %), de Vietnamiens (5 %), de Chinois (1 %) et diverses ethnies (4 %). C’est une population très jeune, environ 40,7 % de la population est âgée de moins de 14 ans. La population chinoise est particulièrement active dans le commerce et relativement bien intégrée dans la population d’origine.

 

CAMBODGE

FRANCE

Population (en millions)

12,775

59

Densité (habitants au km²)

65

108

Accroissement naturel de la population

2,24

0,46

Indice de fécondité

4,66

1,9

Espérance de vie (en années)

57,1

78,86

Urbanisation (en %)

17,4

75,6

 

 

3- Climat

 

Deux moussons rythment le climat :

 la mousson du nord-est, fraîche et sèche, a lieu de novembre à mars

 la mousson du sud-ouest, avec des pluies violentes, a lieu de mai à octobre.

Les températures, qui ne sont pas soumises à de grandes variations saisonnières, s’échelonnent de 22 à 40°C (maxima en avril-mai).

4- Villes principales

 

a) Phnom-Penh

Capitale depuis le milieu du 19ème siècle, la ville est bâtie au confluent du Mékong, du Bassak et du Tonlé Sap (région des Quatre Bras). Bien que fortement détruite lors de l’entrée des Khmers rouges en 1975, elle a conservé la structure de la période coloniale. Le musée national, le palais royal et la pagode d’argent en constituent les fleurons. Port fluvial, centre ferroviaire et carrefour routier, Phnom-Penh est également dotée d’un aéroport international. Elle abriterait 1,5 million d’habitants.

b) Battambang

Chef-lieu de la province du même nom, situé à 40 km à l’ouest du Tonlé Sap.

c) Sihanoukville

L’unique port maritime du pays est relié à Phnom-Penh par route, voie ferrée, voie aérienne.

 

5- Géopolitique

 

C'est un pays satellite de son voisin, le Vietnam communiste !  

 

 

 

                         LE LAOS

  

 ສາທາລະນະລັດ ປະຊາທິປະໄຕ ປະຊາຊົນລາວ / ປະຊາຊົນລາວ

 

Nom officiel du pays : République Démocratique Populaire Lao (RDPL) depuis 1975 et sous régime communiste.
 

Capitale :Vientiane Ancienne capitale royale:Luang-Prabang (classée par l'Unesco). Aéroport International de Wattay

Autres villes importantes: Phonsavan,Vang-Vieng,Savannaket,Pakse.
Superficie : 236 800 km²
Population : 6,7 millions d'habitants en 2009
Peuples et ethnies : 68 familles ethniques. Les Laotiens se rangent eux-mêmes en quatre grandes catégories définies en fonction de l'altitude à laquelle ils vivent : 68% de Lao Loum (Lao "d'en bas") qui vivent en plaine, 10 à 20% de Lao Thaï demeurant sur les versants des vallées fluviales, 22% de Lao Theung résidant dans les basses montagnes et 10 à 20% de Lao Sung qui vivent en altitude
Langues : lao (langue officielle), français, anglais et toute une série de dialectes laos proches du Thaï
Religions : 65% de bouddhistes, 32,9% d'animistes, 1,3% de chrétiens
Institutions politiques : régime de nature marxiste, proclamé en 1975, qui évolue très lentement. L'organe qui dirige le pays : le Parti révolutionnaire du peuple lao (qui comprend un politburo et un Comité central). Autres institutions étroitement dépendantes du Parti : le Conseil du gouvernement et l'Assemblée nationale
Président de la République: Choummaly Sayasone (2009)
Premier ministre : Bouasone Bouphavanh (2009)

 

Economie

 

Monnaie: le Kip.Change:1$=8.500 kips,1€=10.000 kips (source 2009). Le Bath Thai est la monnaie très utilisée dans le pays.                                                                                                                       PIB : 13,99 milliards de $US en 2009
PIB/Hab : 2 100 $US
Croissance annuelle: 7,5% en 2007
Inflation : 4,5% en 2007
Principales activités : l'agriculture, la pêche et la sylviculture occupent près de 80% de la population active. Parmi les cultures les plus importantes : le riz, le maïs, le blé, le coton, le tabac et le soja. L'exploitation du bois représente près du quart des exportations nationales. La mise en valeur des richesses du sous-sol laotien – étain, charbon, pétrole, etc. – vient tout juste de démarrer. Le tourisme a augmenté de 22% en 1999. Le Laos reste néanmoins l'un des pays les plus pauvres de la planète, l'un des plus subventionnés également. Depuis la crise asiatique, la monnaie laotienne, le kip, s'est effondrée. L'inflation est revenue brutalement, provoquant des tensions sociales. 

 

Climat

 

La mousson engendre deux grandes périodes climatiques, avec une alternance de saison sèche et de saison des pluies. La mousson, qui s'installe entre mai et juillet, s'étend jusqu'en novembre. Les températures varient en journée de 25 à 30°C. La saison sèche – de novembre à mai – est la plus agréable pour voyager. Elle se caractérise par des températures relativement basses jusqu'à la mi-février (minimum 15°C), qui remontent régulièrement de mars à mai.

 

Flore et Faune

 

Tecks, palissandres d'Asie, conifères tropicaux de montagne : le paysage forestier laotien est d'une grande variété. Le pays dispose aussi d'une vaste palette d'arbres fruitiers, de bambous et d'espèces florales délicates, telles que les orchidées. Longtemps à l'abri des appétits mercantiles, la nature y a été bien préservée, permettant à une faune très développée de subsister. Parmi les mammifères citons pêle-mêle : le gibbon noir, le petit panda, le raton laveur, le petit loris paresseux, de nombreux macaques, des écureuils volants, la mangouste javanaise. Le Laos est surtout le royaume des éléphants : entre 250 et 500 pachydermes sauvages évoluent en toute liberté dans ses forêts. On trouve aussi de nombreuses espèces de reptiles, dont plusieurs serpents venimeux (le cobra ordinaire, le cobra royal ou la vipère de Malaisie).

 

Sécurité

 

Dernière mise à jour : le 22 novembre 2010 (source du Quai d'Orsay)

 

Les conditions de sécurité sont globalement satisfaisantes au Laos. Il est possible de voyager sans contrainte dans l’ensemble du pays en respectant un minimum de précautions lors des déplacements en dehors des principaux centres urbains. Les principaux risques encourus par les visiteurs sont liés aux transports, à la situation sanitaire et au développement de la petite délinquance.

Du fait de la présence, en zone rurale, de très nombreux engins non explosés datant de la guerre du Vietnam, il est prudent de ne pas s’aventurer hors des routes sans être accompagné d’un guide local.

 

Post-scriptum

 

Commentaires de NL Canh, : Le Laos s'ouvre progressivement au tourisme international et timidement à l'économie mondiale - les visiteurs étrangers découvrent un pays fascinant qui semble ignorer superbement la mondialisation trépidante et le mercantilisme effréné à l'œuvre chez ses grands voisins, le Vietnam (dont il est un satellite bien malgré lui) et la Thailande. c'est un petit pays authentique et langoureux !

 

 

 

                   LA MALAISIE

 

 

 

Superficie: 329 758 km² (avec Sabah et Sarawak)
Capitale économique:Kuala Lumpur. Capitale politique: Putrajaya
- Régime : Monarchie fédérale constitutionnelle (9 sultanats héréditaires, 4 États non monarchiques et le district fédéral de Kuala Lumpur).
- Roi: Abdul Halim Mu'adzam Shah (jusqu'en 2016, élu tous les 5 ans).
- Chef du gouvernement : Mohammad Najib Tun Razak (depuis 2009).
- Population: environ 30 millions d'habitants environ.
- Espérance devie : 71 ans (pour les hommes) et 77 ans (pour les femmes).
- Indice de fécondité: 2,64 %.
- Religions: musulmans(61,3% ; religion officielle), bouddhistes (19,8 %), chrétiens (9,2 %), hindouïstes (6,3 %), autres (5 %).
- Densité : 88 hab./km².
- Monnaie : le ringgit (RM).
- Langues : malais (langue officielle), chinois, anglais, tamoul.
- Sites inscrits au Patrimoine mondialde l'Unesco: le parc du Kinabalu ; le parc national du Gunung Mulu ; Melaka et George Town, villes historiques du détroit de Malacca ; le patrimoine archéologique de la vallée de Lenggong.

Économie

La Malaisie n’est plus un pays sous-développé comme dans les années 1950. Dès les années 1960, la Malaisie passe devant des pays comme la Corée ou Taiwan. C’est aujourdhui un pays classé dans les NPI (nouveaux pays industrialisés). Mais tous les Malais ne profitent pas de cette richesse. Les clivages sociaux accentuent les tensions.

Un développement sans précédent

Particulièrement bien dotée en ressources naturelles, et pour cette raison convoitée par les Britanniques qui en firent rapidement une colonie d’exploitation très rentable, la Malaisie a longtemps caracolé en tête des marchés mondiaux pour le caoutchouc et l'étain.
Le pays a connu une croissance impressionnante dans la décennie qui a précédé la crise asiatique de 1997. Décrochant le titre convoité de «cinquième dragon d'Asie », après la Corée du Sud, Taiwan, Singapour et Hong Kong, le pays s'est mis à attirer de plus en plus de capitaux étrangers.
C'est à cette période que l'ex-Premier ministre, le Dr Mahathir, a lancé au pays le défi de la Wawasan duapulu dua pulu («Vision 2020»), visant à faire entrer la Malaisie dans le peloton de tête des premières puissances industrielles aux alentours de l'an 2020... Formidable pari sur l’avenir pour les uns, mégalomanie pour les autres.

De la crise à l'après-crise

Comme tous les pays du Sud-Est asiatique, la Malaisie a subi de plein fouet la crise qui, à partir de 1997, a sévi dans cette partie du monde. Il a fallu près de 10 ans pour que le pays renoue avec la croissance. Cela dit, c’est la rente pétrolière, en augmentation pendant la crise, qui a sans doute permis au pays de se passer de la potion amère du FMI.
Lorsque, enfin, la croissance est revenue, le gouvernement a entrepris de restructurer le système bancaire et repris les grands projets de la «Vision 2020».
En dépit des difficultés de la conjoncture internationale, les chantiers se sont multipliés. Surgies de nulle part, des villes impressionnantes par leur démesure ont pour but premier de drainer les capitaux étrangers.

En avant toute!

Le pays a attiré d'importants investissements étrangers, qui ont joué un rôle majeur dans la transformation de l'économie. Les exportations, moteur du dynamisme malais, sont tirées par le pétrole et le gaz (40 % des revenus du gouvernement qui contrôle la société Petronas), par l'électronique, le tourisme, le caoutchouc et l'huile de palme (par ailleurs responsable en grande partie de la déforestation).
Inspiré peut-être par les monarchies du golfe, le gouvernement malais oriente de plus en plus ses investissements vers des domaines de pointe (biotechnologies) et la construction d'infrastructures colossales.

Malgré une contraction en 2009, la croissance est repartie à la hausse, et le niveau de vie des Malaisiens est désormais parmi les plus élevés d'Asie du Sud-Est. La balance commerciale est largement excédentaire, mais la dépendance des finances publiques aux exportations reste (trop) importante, et les autorités tentent de booster la demande intérieure.
Un autre problème, plus social, subsiste : malgré les efforts à long terme du gouvernement pour améliorer la situation économique des Malais, la population dorigine chinoise continue daffirmer sa traditionnelle prédominance. La politique de discrimination positive est de toute façon abandonnée. La perspective affichée est supposée s’adresser à tous les Malaisiens.
À noter, l’interventionnisme de l’État dans l’économie : bien que l’économie du pays soit ouverte - et ouvertement libérale -, il existe toujours des plans quinquennaux...

Droits de l'homme

Depuis 2012 et la suppression de la loi sur l’état d’urgence de 1969, la Malaisie semblait s’engager vers un processus de réformes démocratiques.
Le score historique obtenu par la coalition d’opposition PKR aux législatives de 2013 a cependant abouti à un rétropédalage en règle. Ce résultat n’a pas permis d’inverser totalement le rapport de force à l’Assemblée - même si beaucoup considèrent que le scrutin a été largement entaché d’irrégularités. Mais, loin de tirer une leçon d’un tel échec, le Premier ministre n’a eu de cesse après le scrutin de renforcer encore les restrictions à la liberté dexpression, et semble avoir signé la fin du processus de réformes.
L’adoption de nouvelles mesures législatives permettant par exemple la détention administrative sans jugement (jusqu'à 2 ans) en a été l’une des illustrations. Passé ce délai, les « suspects » peuvent se voir assigner à résidence pendant une durée de 5 ans renouvelable. Des mesures suivies des faits, puisque de nombreux membres de l’opposition ont été arrêtés depuis. 
Officiellement, ces dispositions ont été prises pour lutter contre une vague de crimes qui aurait ravagé le pays après la levée de l’état durgence. Ce dernier a donc été partiellement rétabli, et de nombreuses manifestations pacifiques ont été interdites.
Des organisations n’ont pu obtenir leur enregistrement - et donc une existence légale - par le ministère de l’Intérieur, qui a une « absolue discrétion » sur cette décision. Le contrôle du gouvernement sur les médias s’est encore renforcé, de même que la censure sur des publications jugées contraires à la charia (loi islamique). Tous ceux qui contestent cette orientation liberticide du gouvernement font face à une sévère répression.
Hormis ce retour de bâton, les organisations internationales critiquent la Malaisie pour ne pas être en phase avec certains standards internationaux. Le double système judiciaire en Malaisie, particulièrement, est souvent critiqué. Les musulmans du pays peuvent ainsi être jugés par des cours de justice islamiques (Syariahcourts) se référant à la charia, où des peines de bastonnade peuvent être prononcées, qui touchent souvent les minorités sexuelles.
La politique vis-à-vis des populations étrangères est souvent dénoncée. La Malaisie ne fait ainsi aucune différence entre réfugiés et migrants illégaux. Les abus des forces de l’ordre à leur égard sont nombreux, et le pays est souvent dénoncé par les instances internationales pour ne pas lutter suffisamment contre le trafic humain.